Un peu d'histoire...
C’est au XIXème siècle que le terme « naïf » aurait été utilisé pour la première fois au sujet des œuvres du Douanier Rousseau, qui peignait « hors des normes académiques ».
La peinture naïve se définit alors par une représentation figurative de sujets et par le non-respect des trois règles de la perspective occidentale ( la diminution de la taille, diminution de la précision et l'atténuation des couleurs proportionnellement à la distance.)
Visuellement, cela se traduit par :
- des effets de perspective erronés pouvant évoquer des dessins d’enfants
- l’emploi de couleurs vives, sans atténuation à l’arrière-plan ;
- une minutie apportée aux détails, y compris ceux de l’arrière-plan
Dans on oeuvre, Robert Thilmany, auteur de la « Critériologie de l’art naïf » évoque ainsi :
- son parfum d'innocence
- le dépaysement dû à la vision non conventionnelle de l'artiste
- la fraîcheur d'expression dû à un certain infantilisme voulu
- la qualité picturale
- la stylisation
- la simplification
- l' aspect conteur
- l' idéalisation
- l' imaginaire pouvant tendre vers le fantastique, le merveilleux ou l'insolite
- l'humour...
Youn Braz, peintre naïf, peintre breton
YOUN BRAZ quant à lui, est né en Bretagne, le 21 Février 1945 à Guichen en Ille et Vilaine, sous le nom de Yves Aubry.
C'est en mémoire de son grand père, qu'il choisit le surnom que celui-ci lui donnait : YOUN BRAZ, qui signifie «Grand Yves» en Breton .
Autodidacte, il découvre la peinture à 48 ans, lui qui n'avait jamais touché un pinceau de sa vie!
Le style naïf s'est tout de suite imposé à lui, lui permettant de symboliser avec humour, finesse et poésie, les joies et instants de la vie.
Ayant reçu de nombreuses récompenses et médailles, ses oeuvres figurent près de collectionneurs privés en France ainsi qu'en Italie,Pays-Bas, Etats Unis, Belgique, Angleterre, Suisse.
Date de dernière mise à jour : 06/10/2017